Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE QUI M’A TRAUMATISÉE À VIE…
LA PIÈCE QUI M’A TRAUMATISÉE À VIE…

LA PIÈCE QUI M’A TRAUMATISÉE À VIE…

Pièce n°310

Le Saule Pleureur as Le Saule Pleureur

Fort heureusement, j’échappais de justesse à la torture car c’était des hallucinations. Et sitôt que je sortis de cette pièce, je me retrouvais nez à nez avec une porte d’un bois rudimentaire indiquant « Pièce… » et le reste était effacé. La poignée était d’un argent rouillé et souillé de tâches de sang… Rien de très engageant. Bref, c’est avec lassitude que j’entrais dans cette pièce
cauchemardesque… La porte claqua derrière moi, supprimant tout espoir de retour… Mais attendez donc que je vous décrive la pièce traumatisante que je voyais là… Les murs étaient faits de peau humaine. Déjà, imaginez l’ambiance que ça créé. Youpi. Ensuite, visualisez sur chaque mur un écran plat ultra-sophistiqué qui vous passe les moments les plus terrifiants des pires films d’horreur au monde. Mis vraiment horrible. Puis, ajoutez à ça des sortes de projections en 3D très réelles qui vous montrait ces mêmes passages. Donc ça semblait TRÈS réel. Même BEAUCOUP trop réel. Imaginez ensuite les murs qui avaient, tout en haut, différents trophées assez variés, tels que les genoux d’une fille, un bocal remplis d’yeux…etc. Imaginez les petits bruits bizarres qui vous hérissent le poil, et vous donnent des frissons dans le dos. Imaginez la pièce, plongée dans une semi-obscurité, ce qui rendait encore plus terrifiante la scène. Mon esprit voyait des meurtriers partout. Toutes les tortures des écrans, je les ressentais, sans en être touchée physiquement. Juste moralement, psychologiquement. Je hurlais, tellement fort… Je trouvais néanmoins la force de pousser la porte, barbouillée de gouttelettes de sang, de morceaux d’intestins, et bardés d’inscriptions en langue de sorcellerie, ainsi que de signes sataniques. Ce fut donc traumatisée, et encore pantelante de tant de haine et de violence que je ressortis de cette affreuse pièce. j’en restais marquée à vie.

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