Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DES ÉPÉES TUEUSES
LA PIÈCE DES ÉPÉES TUEUSES

LA PIÈCE DES ÉPÉES TUEUSES

Aulane as Aulane

J’entrai pour la première fois dans ce château mystérieux, pourtant, je ne l’avais jamais vu auparavant. Je me trouvai dans une pièce sombre, la lourde porte se referma derrière moi dans un claquement. Prise de panique, je me précipita sur la porte et tenta de l’ouvrir de toutes mes forces. Il n’y avait rien à faire, cette fichue porte refusait de s’ouvrir, je donnai même des coups de pieds dans la serrure.
Je m’assis donc sur le sol, sentant les larmes me monter aux joues, et mon cœur, plus palpitant que jamais se mit à battre d’une force insupportable.
Heureusement, un peu de lumière apparut. Une centaine, voire, des milliers de bougies venaient de s’allumer d’un coup. Pourtant, il n’y avait personne. Je me releva doucement lorsque j’entendis un sifflement venant du fond de la pièce. Soudain, une magnifique épée en or me fonça dessus et s’arrêta droite devant moi. Je me saisis donc de l’arme par sa poignée enroulée de cuir et avança dans la pièce. Peut-être qu’en explorant ce mystérieux château, je trouverai un moyen de sortir.
-Viens avec nous, dit une voix étrangement douce.
-Qui êtes-vous? demandais-je, terrifiée.
Personne ne répondit. J’eus l’impression d’être au bord de la crise cardiaque, mais il fallait que je continus. Je m’arrêtai de marcher quand j’entendis plusieurs sifflements. Puis, trois épées foncèrent sur moi et m’attaquèrent. Avec celle que j’avais entre les mains je para les attaques. Je ne m’étais jamais cru capable de manier une épée, mais je n’étais pas très douée, si une personne m’avais vue, elle se serait tout de suite effondrée de rire.
Je sentis que les épées me blessèrent, je reçu un coup sur la jambe gauche et le poignet. Je tentais de blesser mes assaillants invisibles, mais je frappais dans le vide, cela n’avait aucun effet. Comment pouvais-je m’échapper? Je continuais de parer les attaques lorsqu’une idée me vint à l’esprit. Je tombai sur le sol, fis une roulade et me releva aussitôt. Les épées volantes étaient derrière moi. Ignorant la douleur qui fusait dans ma jambe et dans mon poignet, je me mis à courir à toute allure en espérant échapper aux épées tueuses. Devant moi, se dressait une grande porte verte en métal, mais il n’y avait pas de poignée, il n’y avait qu’un petit tableau de commende juste à côté. Le plus difficile serait de trouver le bon code avant d’être tuée.
Lorsque je m’arrêtai devant la porte, je jeta un léger coup d’œil aux épées: elles ne bougeaient plus, comme si elles ne s’étaient pas rendu compte que j’étais toujours dans la pièce.
Profitant de ne pas être remarquée, je tentai d’entrer un code dans le tableau de commande. Je m’aperçu après quelques essais qu’il y avait un problème. L’alphabet utilisé sur les boutons était le même que celui des elfes dans Le seigneur des anneaux.
-C’est pas vrai, je sortirais jamais, soupirais-je.
Malheureusement, les épées m’ayant attaquées se précipitèrent de nouveau vers moi. En paniquant, je mis un coup de poing sur le tableau de commande. Par miracle, la porte s’ouvrit. J’en profitai donc pour rouler sous la porte.

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