Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE TOUTE DOUCE
LA PIÈCE TOUTE DOUCE

LA PIÈCE TOUTE DOUCE

Pièce n°879

les trois brigantes as les trois brigantes

Waaaaaaaah! C’est magnifique! Hihihiiii! J’ai le sourire aux lèvres! La pièce dans laquelle je viens d’entrer n’est pas très grande. Elle est remplie de plumes blanches: j’en ai jusqu’à la taille. Les plumes sont toutes douce, une passe sous mon nez…aaaaatchoum! et comme mon plus grand rêve, je me laisse tomber en arrière les bars écartés…POUF! Hahahaa! Ça ma fais rire, je suis tellement bien. Mais soudain, j’entends comme des petits gémissements.

-Aïe! -Poussez vous les gars! -Eh, tu m’as marché sur la patte! -Arrêtez de vous plaindre les gars! -Aidez moi je suis coincée! -EEEH! chut, regardez, il y a quelqu’un!

Qui sont toutes ces voix? Je regarde autour de moi. Les plumes! Mais oui, ce ne sont pas des plumes!

-Bonjours, vous êtes si petits, qui êtes vous?

-C’est plutôt à nous de te demander qui tu es, tu t’invite chez nous. Bientôt tu vas nous demander de partir de CHEZ TOI? Ici c’est chez nous d’accord?

Un autre dit:

-Calmes-toi vieux! Elle a pas l’air d’être méchante, elle nous connaît pas, c’est tout. Il me regarde et declare, on est des POUSSIMOYS. Bienvenue chez nous!

-Merci les Poussimoys.

Je sourie et répète tout bas, Poussimoys, Poussimoys… c’est si mignon. Toute cette tribu est si heureuse et si belle. Je me met à rire tout haut.

Je joue avec eux pendant très longtemps et je ris tellement que j’en ai mal au ventre.

Je les jettent en l’air à tour de rôle, ils tombent tout doucement et fond POUF amorties par la masse molle de plumes.

Ils rient tous. Tout autour de moi j’entends des: -A mon tour! -Encore!

Je ne vais pas pouvoir rester longtemps là, à rire. C’est ça le danger, il ne faut pas que je m’attache à eux. Sinon je ne pourrai plus partir.

Alors, lorsqu’ils dorment tous, je part.

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