Jécrivaine as Jécrivaine
La porte que nous venons d’ouvrir est petite, pleine de bibelots fragiles. Arsène Lupin prend et examine certains objets pendant que nous restons là, à écouter les battements de nos coeurs. Puis soudain, je sursaute violement. Devant moi, à quelques mètres se trouvent des ailes. Brisées. Des ailes fée. Elles sont violettes, gracieuses, légères transparentes. Mais, leur beauté ne parvient pas à m’appaiser. Car ces ailes sont brisées. Elles ne refonctionneront jamais. C’est fini. Puis la tristesse s’en va et un sentiment de haine m’envahit. Celui qui a fait cela le paiera très cher. De sa vie. Je ne suis pas une tueuse, mais il n’y a rien de plus cruel que d’arracher les ailes d’une fée. Lupin et les autres me regardent ahuris.
-Tu… Tu as parlé seule. Me dit Estrella.
-Comment ça, seule.
-Oui, c’est vrai. Tu as parlé. Tu as dit que tu allais tuer, lui faire payer, des ailes de fée… Me dit Floro.
-Oh. Je suis désolée. Je parlais des ailes. Elles ont appartenu à Améthyste, mon amie. Un jour, elle a disparu de l’arbre sacré, l’endroit où nous vivons sans aucune raison. Maintenant je sais. Elle est allée ici, et on lui a arraché les ailes. Maintenant, je sais tout.
Non, tu ne sais pas tout. Par exemple, tu ne sais pas que je te vois, et que je t’entends, tu ne sais pas que je peux changer de forme à toute heure, et que le maitre du chateau et moi ne faisons qu’un, et enfin, que tes alliés, sont tous enfermés. Oui, tous, sans exeption. Rose, Améthyste, Nicolas Flamel, Equus, Scattach l’ombreuse, Hécate, Abraham le juif, Jeanne d’arc, l’ensorceleuse… Tous, tous cachés à des endroits différents du chateau. Sauf, peut être l’aventurière elfe, son amie Ambre, et le petit Robin.
Mais enfin, j’entends tout, et toi, tu ne me vois pas. Les seuls endroits où tu pourrais te cacher sont ceux que je ne contrôle pas. Mais tu ne les connais pas, alors je te souhaites bonne chance et au plaisr de ne jamais te revoir.
Et sur ces mots, le chateau, se tait, dans un formidable coup de tonerre. Mais Floro, crie,
-Vite, venez je sais où nous serons à l’abri.
Et nous courrons tous, vers une porte de couleur ocre et nous l’ouvrons d’un seul coup.
Et le chateau, pour ne pas être en reste créa une bourrasque énorme, ce qui fait que nous tombons tous dans la pièce. Puis la porte se claque.Et nous restons là sans bouger. Dans le noir