Celle qui dessinait des roses as Celle qui dessinait des roses
Voilà ce qui était gravé en lettres simples sur la haute porte de bois clair de cette immense pièce . J’entrais , en pensant à Estrella . Elle m’obsédait depuis que je l’avais aperçue , aussi fatiguée que moi par ce séjour dans le château , et pourtant j’étais loin de redouter à l’époque à quel point ce lieu était horrible . Depuis , 4 mois et demi s’étaient écoulée , et j’était plus salle , épuisée et inquiète que jamais . Inquiète . Pas effrayée , je n’avais plus peur . C’était déjà ça . J’en était plus à : « qu’est-ce qui vas encore me tomber dessus ? » que à « Maman ausecoursjaipeurjeveuxrentrer mamaaaaaan !!!!! » J’entrais dans la pièce , pensant toujours à ces deux miroirs . Dans le premier , je la vois . Me retourne . La vois dans le deuxième . Qui n’était pas là dix secondes avant . Youpi . Un soucis de plus à me faire , j’en avais bien besoin . Je réalisait soudain pourquoi ce lieu se nommais la « pièce-village » . J’étais à deux pas d’un puits de village , sur la place d’un village , le tout … taille XXXL . Etrange . Sans compter qu’il était vide , complétement , totalement , intégralement vide . Elle n’avait pas l’air abandonnée . D’après les mythes que j’avais lus , les hécatonchires avaient cent bras et cinquante visages. Ils étaient en quelque sorte les grands frères des Titans et des Cyclopes. Et en théorie , ils étaient gentils , mais j’avais pas spécialement le temps d’échafauder des théories . Un bruissement me fit me retourner . C’est alors que je me retrouvait face à des coccinelles . Une douzaines . Grosses comme mon poing et adorablement mignonnes , comme celles des livres pour enfants . Sauf que quand elles foncèrent sur moi , j’ai envie de prendre mon arbalète de poignet et de tirer dans le tas . Je ne les fis pas . Même si cette arbalète se montait vite , elles seraient sur moi . ayant croisé des pingouins mutants , je savais que des choses absolument adorables pouvaient vous foncer dessus et tenter de vous déchiqueter . en parlant de déchiqueter , elles s’engouffrèrent sous ma cape , et commencèrent à s’attaquer aux attaches de métal de ma ceinture . Cette dernière tomba à terre . Un poignard (auquel je ne tenais heureusement pas) glissa de sa gaine , et elles s’y attaquèrent avec appétit . Le cuir et le bois restèrent sur place quand elles fondirent vers les reste des armes , ne laissant pas de métal derrière elles . Une porte s’ouvrit . Celle de la mairie . J’y entrais . Idée stupide , étant donné que je pouvais parfaitement me mettre dans une situation quatre fois pire …
LES AVENTURES D’AMAELISS , ça continue ,tout de suite après la pub ^^