le champignon fluorescent à pois jaunes as le champignon fluorescent à pois jaunes
Je me relève avec difficulté de ma nouvelle chute. J’ai mal au bras gauche, horriblement mal… Je m’assoie et observe les alentours : je suis dans une piece qui doit faire près de 20 m2, octogonale et moderne, carrelée comme dans un hôpital. Des rideaux multicolore sont entreposer contre un mur. Ici et là, des chaudrons et des marmites sont posés, les plus petits sur des étagères, les moyens rangé contre le mur et les gros amassé au centre, formant un îlot. Sur le chaudron le plus proche, je vois une plaque de cuivre sur laquelle on distingue tant bien que mal » PR___I_T_ _E _AD_M_ ST__R___AZ » les autres lettres étant illisiblent. Au fond de la pièce,à demi camouflé par les rideaux, j’aperçois…
-Une porte ! m’écriai-je.
Comme pour répondre à mon crie, la porte s’ouvre en claquant et une femme, mince, le visage taillé au couteau m’empoigna et me demanda :
-Que faîtes-vous ici ?
-Mon bras… Vous me faîtes mal… murmurai-je.
La femme me lâcha et je m’écroule au sol.
-Qui êtes vous ? hasardai-je, sachant pertinemment que c’était à elle de poser cette question.
-On m’appelle Madame Stiorrliaz. Cela vous convient-il ? répondit-elle, les lèvres pincées.
-Et si ça ne me convient pas ? osai-je, enhardie par cette minuscule domination que je possédait sur elle.
Le regards de la femmes changeât complètement. Elle leva le bras, menaçante. La gifle partit. La seconde suivante, je suis à terre. Je la voit sortir une dague et la faire tourner entre ses doigts. Je suis terrifiée, je respire par saccade. La sueur perle dans le creux de ma nuque. Je tente de bouger. La peur, le stresse et la douleur m’en empêche. Non… Je ne peux pas mourrir, je ne peux pas laisser mes amis… Je repense soudainement à mon groupe d’exploration. Je ne peux pas les abandonner ! Je leur avez dit que je partais en repérage, d’attendre mon retour… Ils doivent être si inquiet ! Que fairons-t-il quand ils réaliserons que je ne reviendrai jamais ? Partirons-t-il ? Peut être que certains resterons, afin d’entretenir une lueur d’espoir… Non, je dois pas mourrir, je dois survivre pour eux ! Je respire un bon coup, puis hurle de toute mes forces. Surprise, la femme lâche la dague et se prend les pieds dans le bas de sa jupe en dentelles. Je me relève, attrape la dague, bouscule la femme, cours jusqu’au bout de la pièce, ouvre la porte et m’y engouffre…