Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA SALLE DE BANQUET MUSICAL
LA SALLE DE BANQUET MUSICAL

LA SALLE DE BANQUET MUSICAL

La musique parvient à mon oreille sitôt la porte franchie et je m’avance, alléchée par l’odeur qui envahit mes narines. Des tables surchargées de nourriture trônent au centre de la pièce et des musiciens jouent dans un coin de la pièce. Je distingue un violoniste, un flûtiste, un joueur de tambourin et une joueuse de luth. Devant eux, un groupe d’hommes et de femmes dansent. Tout le monde est habillé de larges robes de noir et de blanc qui se mélangent en de délicates arabesques.

La faim me fait mal au ventre et je cherche un plat. Une pile d’assiettes et de bols en métal doré près d’une amoncellement de couverts et de coupes semblent n’attendre que moi et je fais le tour des tables en me servant copieusement. Des légumes connus et inconnus côtoient des viandes en sauce au fumet délicat. Des saucières remplies de liquides de toutes les couleurs se mêlent à des desserts variés, crèmes, gâteaux, fruits confits ou normaux m’invitent à m’attabler. Je cherche un coin où m’installer et une chaise du regard. Le long du mur des chaises du même bois presque noir sont sagement alignées et je remarque une pile de serviettes propres posées sur l’une d’elle. Je m’installe donc sur un coin de table que je dégage et je commence à manger ces plats chauds et revigorants qui font taire les cris de famine de mon ventre vide.

Musiciens et danseurs ne remarquent pas ma présence et je les regarde un long moment danser leur danse lente et cérémonieuse. Puis je me remets à manger, trop heureuse de ce moment de repos. La pièce est sobre et une lumière venue du plafond l’illumine en une imitation parfaite de la lumière naturelle. Je reste quelques minutes à observer leur ballet avant de quitter la pièce. Je ne sais pas si nous sommes le jour ou la nuit et je me demande depuis quand je n’ai pas dormi.

Auteur : Rozennwyn-Sìne sous le pseudo « Rozennwyn-Sìne »

Partager...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

CHÂTEAU CENT MILLE

GRATUIT
VOIR