Gabi as Gabi
Je referme la porte derrière moi, un petit sourire aux lèvres. Je ne sais pas trop pourquoi je souris, d’ailleurs…
La pièce dans laquelle je viens de débarquer est tout simplement immense, et elle est remplie d’horloges. Il y en a beaucoup. Une centaine peut-être, voir plus. Ce sont de vieilles horloges en bois vernis, avec des pendules qui se balancent au rythme des secondes ; mais aussi des horloges plus modernes, des radio-réveils, des pendules de toutes formes, de toutes couleurs et de différentes matières. Il y en a même que je n’ai jamais vu, comme des horloges molles, ou d’autres totalement futuristes avec des matériaux que je ne connais pas.
C’est une très belle pièce.
Je m’y attarde un moment, touchant chaque horloge, imaginant chaque époque à laquelle elles pourraient appartenir.
Je remarque aussi qu’elles sont toutes réglées à la même heure, avec une précision étonnante. Je pourrai rapidement regarder les horloge à tour de rôle et voir chaque seconde défiler sans en rater une. C’est… Impressionnant.
Soudain, les trois aiguilles de chaque pendules s’alignent sur le douze et celles-ci se mettent à sonner. Mais pas d’un petit « ding-dong » discret. Non. D’une sonnerie aigüe. Et on dirait qu’elles hurlent tellement le niveau sonore est fort.
Je me bouche les oreilles et fais une grimace. Vite ! Trouver la sortie !
Je zigzague entre les horloges, à la recherche de la sortie. Je tombe alors sur une porte et m’apprête à la franchir quand je me rends compte que c’est la porte d’entrée. Je lâche un petit cri et m’élance à nouveau entre les horloges, affolée. Le bruit devient de plus en plus insupportable.
C’est alors que je la voie. Dissimulée entre deux grandes pendules. Une petite porte d’environ un mètre, couleur brique. Je me précipite vers elle et l’ouvre violemment.