La Chatte qui Pêche as La Chatte qui Pêche (ou Poussière d’Étoile)
Je sortis encore toute mouillée de la turbulente pièce colo. En ouvrant la porte, j’espérais vraiment que cette nouvelle pièce serait plus accueillante, et que j’allais enfin pouvoir récupérer le sommeil perdu.
Apparemment, le Château dut lire dans mes pensées, car l’endroit se révéla dangereux… au limites du mortel.
Je me retrouvai dans une salle qui était entièrement recouverte de pointes. Toutes en métal, aiguisée comme des lames, elles recouvraient le plancher, les murs et même le plafond. Certaines étaient énormes, d’autres fines comme des aiguilles.
Aussitôt entrée, la porte se referma derrière moi et se recouvrit immédiatement d’autres pointes. Je commençai à sautiller sur place, car mes pieds commençaient à être piqués plutôt désagréablement. Tout à coup, au beau milieu d’un saut plus haut que les autres, j’aperçus une petite porte à l’autre bout de la pièce. Il fallait absolument que je trouve le moyen d’y arriver! Marcher jusqu’à là, impossible si je ne voulais pas être perforée. Apparemment, je ne pouvais que voler, sauf que je n’avais pas d’ailes. Puis j’eus une idée, qui combinait le vol et la marche. Rapidement, j’attrapai un rouleau de corde en fil d’araignée. Je l’accrochai à une grosse pointe au mur près de moi. Puis je fis une boucle lançai l’autre extrémité de la corde du côté opposé de la pièce. Par chance, je réussis à la faire passer sur une aiguille. Maintenant, il s’agissait d’avoir de l’équilibre… Je sautai sur le fil et fit de grands moulinets avec les bras pour ne pas tomber. Une fois que j’eus trouvé ma stabilité, je réussis à avancer. Pendant ce qui me semblèrent des heures, je me déplaçai vers la porte, un pas à la fois. Finalement, je descendis et baissai la poignée. J’étais tremblante et en sueur. Ce fut avec un soupir de soulagement que je sortis de la terrible pièce piquante…