Pièce n°370
Le Saule Pleureur as Le Saule Pleureur
Je venais de quitter une pièce où j’étais censée m’amuser à la meilleure boum du monde, mais, -manque de pot!- on m’avait pris pour un garde manger… J’étais donc dans le couloir, lorsqu’une porte attira mon attention. Taillée dans un bois lustré somptueux, à la poignée délicatement ouvragée, une plaque en argent reposait dessus. Il y était inscrit le nom de cette pièce. Le titre m’alléchait. Je poussais la porte, et je retint mon souffle. Devant moi s’étendait une vaste chambre d’hôtel, luxueuse à souhait. C’était… sublime en tous points. Je m’asseyais sur un lit délicatement ouvragé dans un vieux chêne. Oh, que n’aurais-je donné pour rester à jamais dans ce lit, si moelleux, si agréable… A côté du lit trônait une fontaine en pierre où était de délicats angelots si bien taillés qu’ils en étaient presque réels, et qui déversaient un filet d’eau limpide. J’y trempais les doigts, et sentis une fraîcheur des plus agréables me parcourir. Je m’endormis en posant mon baluchon près de moi, et pour une fois, pût dormir tout mon soûl. Au réveil, il y avait une dame penchée vers moi, qui venait apparemment de poser un plateau-repas des plus alléchants sur une magnifique table de chevet. Je la remerciais de tout mon cœur et dévorais mon repas délicieux, qui me changeait de l’ordinaire. Cette pièce était un régal pour tout mon corps. J’avais des servantes à la conversation exquise qui me donnait tout ce que je souhaitais. Entre les massages et les jacuzzis, j’avais le temps de me faire une manucure complète, et ces délicieuses activités étaient devenues mon quotidien. Il faut savoir qu’il y avait également un somptueux jardin dans lequel il me plaisait de m’assoir, écouter le chant harmonieux des oiseaux.
Après une semaine délicieuse passée ici, je décidais de reprendre ma route. Je remerciais chaleureusement mes bonnes servantes, et emportais des provisions et un oreiller (pour dormir, je vous assure que c’est mieux)… et une couverture (idem).
De toutes les pièces que j’avais faites, c’était sans nul doute la meilleure! Tout à fait détendue, je poussais la porte…