Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA SALLE DES MIROIRS, OU LA SALLE DU MONSTRE
LA SALLE DES MIROIRS, OU LA SALLE DU MONSTRE

LA SALLE DES MIROIRS, OU LA SALLE DU MONSTRE

Pièce n°671

Ewilan as Ewilan

Je me réveillais dans une grande pièce entourée de miroirs. Une musique de bal y flottait, et des effluves de mets délicieux vinrent chatouillés mes narines.
Étonnée et son le choc de mon aventure récente, dont je ne gardais que des brides, je me relevais tant bien que mal, pour venir me planter devant un des gigantesques miroirs qui tapissaient les murs de la pièce.
Le miroir était infiniment bien ciselé.
Je vis dans le miroir mon image, quand tout a coup, elle se déforma, jusqu’à changer complétement.
Et un monstre apparut.
Pas un de ces géant ou ogre que l’ont trouve dans les contes.
Pas non plus un de ces dragons ou orques que l’on trouve dans les romans.
Non.
La créature qui se trouvait devant moi était inimaginable.
Elle avait des serres d’aigles géant comme pieds, des pattes de guépard pour jambes, et buste d’homme, une bouche de requin, le nez de Voldemort, et l’œil de Sauron. Le tout sur une peau zébré de griffure verte.
Cette créature, ce monstre, courait ou plutôt, posai lourdement un pied devant l’autre, en se dirigeant droit vers moi.
D’un mouvement souple je sortis ma dague qui se trouvée accroché à ma ceinture.
Ma dague était un poignard de fabrication elfe, gravée, un héritage de mon ancêtre, aventurier du château elle aussi, qui me l’avait légué avant de périr sous la main du château.
Mon arme en main, je m’avançai souplement sur le côté, et, quand le monstre fut a ma hauteur, pris appui sur ma jambe de derrière, et, utilisant ma détente, me propulsa sur la tête de la créature.
Comprenant quelques secondes plus tard que j’étais en position de force, sur sa tête, il essaya de m’attraper avec ses grandes griffes.
Mais je réussi tout de même, à me faufiler entre ses griffes aiguisées et à planter mon poignard dans son unique œil, avant de sauter souplement sur le marbre, en me réceptionnant par terre par une roulade.
Hurlant de douleur, la bête se rua vers là ou je me tenais une seconde auparavant.
J’échappai de justesse à un de ses grands gestes, qui frappa l’air juste au dessus de moi.
Mon ancêtre et maître avait bien fait son travail, aucune fois la créature put refermer ses longues griffes sur ma personne.
Je le touchai bien des fois, mais jamais, il renonça, et arrêta le combat.
Pas une fois.
Il continua de se battre, toujours plus férocement, avec encore plus de bravoure que avant.
Mais, de plus en plus affaibli, il baissa la garde. Tout en sachant que c’était désespéré, je pris de l’élan, et sauta, pour aller planter mon poignard ensanglanter dans son cœur de monstre.
Mais je n’arrivai pas jusqu’à son cœur.
Son long bras reptilien m’intercepta en plein saut par le bras.
Il le broya jusqu’à ce que subjugué par la douleur qui émanait de mon bras, j’arrêtai de me débattre.
Mais, dans un dernier sursaut d’espoir, alors qu’il allait fermer le poing pour broyer tout les os de mon corps, ignorant la douleur lancinante de mon bras, pris ma dague, et le plantai dans sa paume.
Transfiguré par la douleur, il me lâcha, et, j’en profitai pour insérer au dernier moment mon poignard dans son cœur.
Un air de surprise apparut su son visage, et il s’affala par terre, mort.
Tremblant encore, je récupérai mon poignards, l’essuya sur le bout de tissu que revêtait la créature, puis, m’asseyais, en faisant garde a ne pas m’appuyais sur mon bras blessé.
Sortant de ma sacoche mon kit de secours, j’examinai mon bras.
Il était cassé. Aucun doute.
J’avais aussi de nombreuses écorchures, et entailles, que j’eus tôt fait de soigner.
Je m’attelai à la charge de me faire un bandage convenable, qui pourrait protéger et immobiliser mon bras en cas de combat.
Quand le tout fût fini, je cherchai un passage à travers les miroirs.
Soudain, je perçus ces bonnes odeurs de plats distingués, et entendis la musique classique qui m’avait intrigué en me réveillant dans la salle.
Suivant mon odorat, je trouvai une minuscule ouverture a travers de miroirs, d’où s’échapper la musique et les effluves de desserts.
Très lentement, je tirai un miroir à une main, et m’engouffrai dans le puits de lumière qui se trouvait devant moi.

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