Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE OÙ JE FIS LA RENCONTRE D’ÉMERAUDE
LA PIÈCE OÙ JE FIS LA RENCONTRE D’ÉMERAUDE

LA PIÈCE OÙ JE FIS LA RENCONTRE D’ÉMERAUDE

choupinette as choupinette

J’entrai dans la seconde pièce avec un peu d’appréhension après les choses étranges qui m’étaient arrivées dans la première. La pièce, plutôt spacieuse, était vide, pas un seul meuble, pas un seul cadre aux murs et aucune lumière au plafond. Heureusement la pièce était quand même éclairée grâce à quatre grande fenêtres qui laissait passez une lumière grise, à cause du temps pluvieux.
J’allais ressortir par l’autre porte, un peu déçue, quand j’entendis une voix d’enfant, un peu criarde mais très faible, presque imperceptible:
-Qui êtes-vous?
Je me retournais et aperçus une petite fille, assise contre le mur. Elle avait le teins aussi pale que sa robe et des cernes violettes sous ses yeux. Mais elle avait un regard attendrissant qui me fit tout de suite de l’effet:
-Je m’appelle Garance, et toi? Que fait-tu là?
-Moi c’est Émeraude. Je suis là depuis que je suis né et tu es la première personne que je vois…
-La première personne que tu vois? Comment ça? Et tes parents?
-Mes parents? Qu’est-ce?
-Tu ne sait pas ce que sont des parents? Mais que sait-tu?
-Rien, à part que je suis né ici et que je pourrais sortir de cette pièce quand quelqu’un en sortira…
– Comment as-tu su ces informations si personne ne te les as donné?
-C’est le livre qui me le dit.
Et en disant cela elle me montra le livre qu’elle tenait entre ses mains. Il avait une couverture bleu marine et à l’intérieur il n’y avait que deux lignes d’écrites:
Tu es née ici et tu n’en sortira que quand une autre personne le voudra.
Une idée me vint alors à l’esprit:
-Veux-tu que je parte de cette pièce et que tu m’accompagne?Je vais visiter le château.
Et alors que je la croyais à bout de souffle elle se releva en un saut et continua à sautiller jusqu’à la porte en chantonnant: « je vais sortir, je vais sortir! »
C’était impressionnant comme elle avait repris goût à la vie grâce à cette proposition.
Moi j’étais contente d’avoir trouver de la compagnie car la solitude dans ce château me pesais…
J’ouvrais la porte et nous la passèrent avec un sourire de satisfaction sur le visage.

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