Pièce n°842
Louxit as Louxit
J’arrivai devant une porte de feu rouillée. Il semblait y avoir un code, mais il n’y avait aucune touches. L’appareil comportait neuf cases, ou devait auparavant se tenir les nombres. Il allait donc être facile pour moi d’entrer. Sur toutes les anciennes touches, seule trois étaient équipés de capteur : la six, la une et la trois. J’essayai donc différentes combinaisons.
-Un, six, trois. Echec. Un, trois, six. Echec. Trois, un six. Echec. Trois, six, un. Echec. Six, un trois.
Avec un claquement, la porte s’ouvrit. Je rentrai dans la pièce sombre, seulement éclairé avec une mince lucarne. Là ou la lumière touchait le sol, il y avait un nuage de poussière. Je m’approcha, curieuse. Mais une marche ou je ne sais quoi me fit basculer en avant. Je me mis devant la chose et passa ma main dessus. Une tempête de particules grises de déclencha, et me fit tousser durant de longues minutes. Je décidai donc de tirer ce qui se trouvait là, pour sortir de la poussière.
Une fois à l’abri, je continuai d’épousseter ce qui ressemblait de plus en plus à un coffre. Cela se confirma quand une lourde serrure en or fut visible. Je n’eus même pas besoin de la forcer le coffre était ouvert. J’imaginai l’or et toute les richesses qui pouvaient se trouver à l’intérieur…
J’ouvrai donc le coffre, et une vague de déception s’empara de moi.
Il n’y avait rien, à part une feuille de papier. Je la regardai tout de même. Un jeune adolescent y était présenté, l’air fier. Il était richement vêtu. J’allais la reposer, quand l’image s’anima.
« Tu te trouve dans ma pièce de mort, étrangère. Je suis né dans ce château, j’ai grandi en son sein, et j’allais le gouverner, mais j’ai était lâchement poignardé par mon père. S’il te plaît, ne m’abandonne pas dans cet endroit qui me rappelle chaque jour la terrible fin de mon existence ! »
Je soupira, puis fourrai l’image dans ma poche. J’allai demander au prince s’il connaissait la sortie, quand je me pris le pied dans le coffre et fut aspirée par lui. C’est ainsi que je sortit de la pièce, une baleine dans l’âme et un prince dans la doublure du manteau.