Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE LABORATOIRE
LA PIÈCE LABORATOIRE

LA PIÈCE LABORATOIRE

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Je me promenais dans un couloir pourpre quand une petit porte porte très simple, sans aucun motif, dans un bois qui n’avait pas l’air très résistant, attira mon attention. Je m’approchais et m’aperçus qu’ une fumée vert émeraude s’échappait par un interstice. Je l’ouvrit et découvrit avec stupeur que cette pièce était en faite un gigantesque laboratoire. Sur tout les murs, il y avait des étagères pleines de bocaux, de pots, de grimoires anciens,de feuilles volantes. Partout, se trouvaient des tables jonchées d’instruments scientifiques étrange que je ne connaissais pas. Intrigué, je m’approchais de la table centrale qui était recouverte d’objets incroyables. Devant cette table, se trouvait quelque chose d’étrange: c’était un gros rectangle en bois posé sur un trépied. Comme je m’en approché, un mécanisme se mit en marche. Tout ce que je puis voir fut un poulie qui tournait et que le rectangle se mit au niveau de mon buste. Là, je pus voir que deux cadrans y étaient incrustés. Le premier était gros et de forme carrée. On y voyait un point d’interrogation noir. L’autre cadran était de forme rectangulaire et une phrase y était inscrite: » Que désirez vous faire? »
Réfléchissant un peu, je dis à haute voix, mais pour moi-même:
« – C’est une bonne question ça! »
Alors, j’entendis un DING! sonore venant du rectangle. Dans le cadran du bas, une nouvelle phrase venait de s’inscrire:  » Si vous voulez une suggestion, je vous proposerait bien une potion à nain »
Je déclarais:
« – Pourquoi pas! »
Et comme par magie, le cadran du bas inscrit une autre phrase s’afficha avec toujours ce DING!:
« – Prenez de la barbe de chèvre violette d’Atlanta »
Avant même que je puisse faire quoi que ce soit,les étagères se mirent à coulisser et à se déplacer grâce à l’action de rouages, de poulies, de câbles, de cordes et autres. Au bout d’une dizaine de secondes de ce remue ménages. une petit passerelle sortit d’un mur et arriva juste devant moi. Environ deux secondes après, un petit bocal glissa vers moi. Je m’en saisi et lu l’étiquette qui était collée dessus: « Barbe de chèvre violette d’Atlanta »
Quel prodige! Je saisi, et , tout de suite après, un petit chaudron dorée descendit la passerelle et atterrit devant moi.J’ y vida alors le contenu du pot. Dès que les poils étrangement violets furent tous descendus dans le chaudron, le même bruit de cloche venant du cadran retentit et une autre indication s’y afficha. C’est alors, que les étagères se remirent à tourner et l’ingrédient que venait d’afficher le petit cadran et qui était représenté sur le plus gros et que, de nouveau, une passerelle sortit du mur et déposa devant moi un petit pot. C’ est alors que je remarquais un grosse machine en bois qui faisait du bruit. Après avoir de nouveau versé le contenu du petit pot, qui était un liquide vert et gluant. Je m’approchais de la machine pendant que les cadrans indiquaient un nouvel ingrédient et que les étagères se remettaient à tourner et à se déplacer. Cette machine était tout simplement en train de copier la recette que les cadrans me dictaient! Je revins à la table et versa les plumes qui était dans un autre pot. Pendant une dizaine de minutes, je me mis à verser tout les ingrédients que m’indiquaient les
cadrans et que la passerelle me donnait. Au bout d’un moment, un feu s’alluma brusquement sous le chaudron, provoquant un mouvement de recul de ma part. Tout de suite, une trappe qui était dissimulé sous un livre, s’ouvrit avec violence, projetant le vieux volume contre une étagère. De cette trappe, une petit louche en bronze s’éjecta dans la mixture et, un bras mécanique en bois descendit du plafond attrapa la louche et se mit à la faire tourner. Un autre DING! retentit et, sur le cadran, une phrase s’inscrit:
 » FINI! »
Soudain, une faible explosion retentit et un gros nuage de fumée bleue sombre s’échappa brutalement du chaudron. Sans que je puisse me remettre de ce phénomène, un très petit homme sauta du chaudron et se mit à jouer bruyamment de la trompette. Tout de suite, il déclara:
« – Bonjour, je n’ai pas de nom et c’est vous qui devrait m’en donner un. Donc, je vais simplement me présenter comme étant un nain, joyeux, qui mange beaucoup, qui déteste rester inactif et qui fait beaucoup de bruit. Théoriquement, je suis censé vous obéir, mais pour moi, c’est du pipo. Par contre, je vais quand même vous suivre car vous êtes une grande personne qui sait se défendre comme le prouve l’épée que vous portez à la ceinture et que ce château semble dangereux. Bon, j’ai tout dit, alors, en route! »
Alors, toujours en jouant de la trompette, le nain sortit en bondissant et moi, je le suivit, encore abasourdi par ce discours assommant. Pendant, ce temps, les bras mécaniques et les étagères se mirent à bouger pour tout remettre en place, en attendant la visite d’un autre aventurier…

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