Shvimwa as Shvimwa
J’ouvre la porte dans un grincement. Je me trouvais dans une pièce turquoise, et les murs, recouverts de mosaïques de poissons, semblait tourner autour de moi. Le sol était constellé de cratère d’où s’écoulait de la lave. Une voix nasillarde se fit alors entendre :
« Salut à toi, Shvimwa !
– Qui êtes vous ?, lançait-je dans le néant
– Je suis la mer, mère de toutes les eaux, mémoire de tous les dires, de toutes existences. Les vagues portent mes mots, le vent, les ragots et les embruns me disent les secrets…
– Que me voulez vous ?, lui dis-je
– Orgonn et Plitza ne sont pas avec toi ?
– … »
En me détournant de cette conversation, je regardait de plus près le lieu où je me trouvais… Sur les murs, des poissons dessinés, semblant presque vivants, tourbillonnaient dans un ballet infernal. Le ciel était cyan et lançait des éclairs. Le sol, quand à lui, était dangereux car de multiples cratères sortaient et de la lave s’en écoulait. A ma droite, la porte et à ma gauche, un mur couvert d’inscriptions… Me rapprochant, je distingue des noms, des signatures. Mon instinct me guide et je signe ! Miracle, une porte apparut !
Je m’y précipite…