Je me présente, Albatro Sendius, explorateur réputé, aussi surnommé Crocro à cause de mes cheveux noir de jais et de mon bec crochu qui me donnent un air de corbeau. Je suis notamment impliqué dans la découverte de nombreux temples mayas et grecs. J’ ai aujourd’hui décidé de me lancer dans l’exploration fastidieuse mais néanmoins passionnante du célèbre et impressionnât Château aux cent milles pièces!
Je me trouve donc actuellement dans un gigantesque corridor tapissé dans son intégralité de velours. De nombreuses portes en chêne arborant de formidables motifs gravés sont disposées à environ 10 mètres l’une de l’autre. Elle sont numérotés. Je ne les ouvres pas, je m’attends à quelques choses de plus impressionnant. Une gigantesque porte en cèdre à double battant ornée de mille et une pierres précieuses rares et scintillantes. Une telle porte, ça attire l’attention, cette là, je l’ouvrirais à coup sûr, je me précipiterais même dessus! Mais je ne vois, dans cet interminable couloir que des dizaines, des centaines, des milliers! de portes banales. Ma belle soeur possède les même portes dans sa demeure de Southampton. Je compte les numéros pour tromper mon ennui tandis que je parcours ce gigantesque couloir. 89,90,91…134,135,136… 215,216,217…567,568,§… Tiens! Quel est ce signe? §? Je suis assez surpris, la suite logique que constituait ces portes par leur numéros vient d’être interrompu par ce symbole incompréhensible. Ma curiosité, piquée au vif, m’intime de rentrer dans cette pièce, que je soupçonne être, comme les pièces précédentes, des chambres banales. Je pousse la porte et m’avance. Dans cette pièce, il fait tellement sombre, que je suis obligé d’allumer mon briquet. Et là, oh stupeur! Le spectacle auquel j’assiste n’est semblable à aucun autre auquel j’ai pu assister dans mon existence pourtant bien remplie et pourtant plus que mouvementée. Là, sous mes yeux, je vois une multitude de petits insectes, des centaines, des milliers, des dizaines de milliers! La pièce grouille! En m’approchant, je vois que ce sont des scarabées. Mais attention! Ceux là ne ressemblent à aucune espèce de scarabées répertoriée par les scientifiques! Intrigué, je sort mon gros livre à la reliure rouge tant usée et dans laquelle sont répértoriée la totalité des espèces présentes sur le globe terrestre. De l’éléphant à la plus petite puce australienne. Et pourtant, pas la moindre trace de mes surprenants scarabées. Soudain, une voix fluette et maligne m’interpelle:
« Oh, l’ami, t’y touche pas à mes petites bébêtes! »
Je me retourne, intrigué, et que ne vois je pas apparaitre devant moi: Un singe! Un minuscule singe! ( il m’arrive à la moitié de mon tibia environ). Je regarde autour de moi, cherchant un être humain, qui aurait proférer ces paroles, mais non, personne à part ce petit être au poils curieusement rouge et à l’air courroucé. Mais je dois me rendre à l’évidence, c’est ce petit primate qui vient de me parler. J’en suis tellement surpris, que je tombe dans les pommes. A mon réveil, j’ouvre les yeux sur le même petit singe qui me met des petites claques. Le fait de me frapper, bien que cela ne me procure aucune douleur avait l’air de particulièrement lui plaire. Je me relevai, le corps douloureux, et observai autour de moi. La pièce était éclairée de milliers de diodes luminescents roses, bleus, verts, rouges, jaunes… C’était les scarabées dont les carapaces produisaient ces étranges lumières. C’était incroyable. Mais soudain…
( suite aux prochain épisode)…
Autrice : naej2003, sous le pseudo « Naej2003 »