Pièce n°1860
Écrite par Titus
Explorée par Nend
Cela fait deux heures que les interminables marches d’escaliers se succèdent. Au début je les survolaient a grande vitesse mais la cadence c’est ralenti au bout de 30 secondes. Les marches sont étroites, couvertes de végétation et d’eau rendant ma progression difficile. Le PIRE dans tous sa, c’est que toutes les 10 marches un petit mot encourageant est écrit sur une pancarte (réduisant encore plus l’espace étroit de la marche) du genre :
– » Courage, encore plusieurs heures pour un petit repos bien mérité »-
Ou encore
– » Attention a ne pas glisser, la chute serait rude 🙂 »-
C’est pancarte peut-être ne l’ai-je pas déjà dit a l’extraordinaire don de m’énerver. Après encore une longue heure remplie de marches et l’insupportable pancarte, j’aperçois une petite corniche ou une pancarte indique.
– » Offrez-vous un petit repos »-
Je ne m’offre pas un « petit repos » mais un long repos interrompu après plusieurs heures par une insupportable voix m’indiquant de continuer mon chemin car la circulation est stoppé a cause de moi.
En effet deux déménageurs portant des armoires me regarde avec un air suppliant. Les pauvres ! Porter plusieurs armoire dans des escaliers en pente raide avec des horripilantes pancartes. Je les plain mais je suis toujours un peu fatigué donc je me rendors avec un peu de mal car les déménageurs protestent, me supplient, vocifèrent mais bon, ils ne peuvent pas me déloger sinon ils perdent leurs armoires et leur travail avec. Je me réveille donc plusieurs heures après et ils sont toujours là. Ils sont tout rouge et tout recroquevillé ! Je me dit que j’ai assez abusé de l’hospitalité de cet escalier et laisse la place aux déménageurs moyennant une petite somme d’argent. En partant, j’aperçois que plusieurs autres déménageurs attendent, c’était donc un convoi !!
Après plusieurs centaines de pancartes et plusieurs milliers de marches infernales j’atteind le sommet de cet escalier je vois la porte qui se dessine a l’horizon. Enfin ! Joie ! Liberté ! Air frais ! Mais non. C’est un tromple œil ! Une petite pancarte se tient a côté de la décevante porte.
-« La liberté, comme le courage, est un escalier qu’il faut gravir marche par marche – impossibilité d’enjamber ! »-
De rage je fait valser la pancarte et l’envoie dans les tréfonds obscur des marches précédentes.
Soit, si je doit grimper je grimperai… Pas plus de 30 marches après se trouve la vrais sortie. Ô bonheur ! Le tromple œil était une épreuve ! Juste avant de prendre la porte la dernière pancarte se dresse devant moi tel un avertissement.
– » Tout les textes ont été écrits et mis en place par Petrude Alcazar »-
Ceci est très bon a savoir, cela rendra plus heureuse encore notre rencontre.