Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE LOGIS DU BON GROS GÉANT ET SA FAMILLE
LA PIÈCE LOGIS DU BON GROS GÉANT ET SA FAMILLE

LA PIÈCE LOGIS DU BON GROS GÉANT ET SA FAMILLE

Leïla#♥ as Leïla#♥

Je fus vraiment très impressionné et stupéfait, par cette immense porte de bois de chêne, qui me faisait face.
Comme si un géant se servait de cette porte.. Cette idée me fit bien rire, en pensant à tous les comptes de géants et autres sottises du genre..

Dans cette pièce tout était plus grand que la normale habituelle. Je faisais la taille d’une tasse de thé, et pour atteindre la table, il fallait que je grimpe au pied d’une chaise puis que je saute pour arriver au sommet de celle ci.
D’en haut de cette table bleue, j’avais une jolie vue sur la pièce. C’était un appartement.. De géant.
Il devait être dans les parages, alors intérieurement, je me dis qu’il ne fallait pas que je me fasse remarquer !
J’explorais les immenses objets, et j’avais une autre vision des assiettes, comme une patinoires, des cuillères catapultes, des journaux qui sont envahis de lettres, sans oublier les minis voitures pour enfants servant à jouer, qui était bien à ma taille.
Il y avait beaucoup de choses dans le salon salle à manger. C’était un logis simple, sympathique, et joli. Avec l’eau et l’électricité, bien sûr !

J’entendis quelqu’un éternuer. Un géant, un vrai, sortit du couloir et s’installa sur un des fauteuils du salon. Il semblait parler à quelqu’un dans une autre pièce, qui lui répondait d’une voix aigu, plutôt de femme.
-« Tu as lavé mon pantalon ? Il me le faut pour lundi. Eh dis, qu’est ce qu’on mange ? J’ai une de ces faims ! Et si on se mangeait une vache, avec de la sauce à l’escargot, ce serait délicieux, qu’en penses tu ? demandait le géant du salon
-Ha, tu dis beaucoup de choses, mais fais les ! Que veux tu que je te dise, monsieur je suis exigeant et gourmand ! rétorque la voix féminine . J’arrive, je finis d’éplucher le platane !
Un long silence prit place, jusqu’à qu’une femme géant, bien sûr grande et plutôt jolie arriva dans le salon. Le géant lui, devait donc être son mari.
Physiquement, ils ressemblaient un peu à des humains, mais étaient quand même avouons le plus différents, et surtout de taille.
-Tiens, voilà ton pantalon tout propre, tu l’avais tâché en mangeant la poule l’autre jour. Ha mon vieux ! soupira t elle
-Merci, bon passons à table, je vais chercher les enfants, dit il
La géante s’approcha de moi, pour prendre l’assiette dans laquelle j’étais. Que j’allais donc faire ?! Me montrer, sauter de l’assiette ? Courir et partir ?
Je m’accrochais toujours à l’assiette, puis la géante souleva le plat de la table bleue et le déposa dans l’évier. Elle ne me remarqua pas, quelle chance !
Je descendis très vite de l’assiette, après ce vol de la table à l’évier, c’était comme si je venais de prendre l’avion !
Mince, l’évier était plein de grosses bulles encore plus imposantes que moi. Plusieurs m’éclatèrent dessus, qui me faisaient assez mal sur le coup, avec un « blop » désagréable.
J’étais coincé, comment remonter la paroi de l’évier ? Je pris alors une fourchette (pas très propre), et l’accrocha au bord, et réussit à arriver en haut.
Je courus jusqu’à me rendre compte que si je faisais un pas de plus, je tombais dans le vide, et finissait sur le parquet. ça risquerait de faire mal…
Je descendis alors par un petit tuyau situé au bord du meuble de cuisine, doucement jusqu’à toucher le sol.
C’était stupéfiant de voir du sol, le logis qui paraissait plus que immense, encore plus qu’avant !

Je décidai de voir ce que pouvaient bien avaler la famille géant. Des enfants géants, sûrement les leurs, venaient de les rejoindre pour souper. Au menu : Feuilles de platane, vache, et champ de fraises.
Ils mangeait beaucoup, en même temps il fallait bien nourrir ces êtres vraiment imposants.
Le souper fini, les enfants sortirent de table pour se poser devant la télé, et les parents eux restaient à table pour discuter.
J’avais moi aussi envie de regarder la télé avec eux, sans qu’ils me voient.
Ils regardaient les informations géants..
Je posai mon sac, ce qui fit un bruit qui les interpella.
-Eh t’as entendu ce bruit ? demanda la petite fille géant
-Oh oui c’est quoi ce truc bizarre ? questionna à son tour son frère
Ils me cherchèrent. enfin sans le savoir, c’était moi qu’ils cherchaient. Malheureusement, ils me trouvèrent.
-Aaahh, frérot j’ai trouvé, regarde c’est un humain ! Papa, on peut goûter voir quel goût ça a steuplé ?
Le père soupira, et s’approcha de moi. Il m’attrape par mon pull, ramassa mon sac à dos et me le tendit gentillement, puis me déposa dans un bocal.
-Enfin les enfants, vous rigolez, cet humain a l’air très gentil, laissez lui la vie !
J’étais toujours stressé à l’idée de passer au four et d’être avalé, mais le père semblait lui inoffensif.
La mère prit la parole :
-Regardez, c’est un humain. Il est très petit, mais c’est une espèce très intelligente. Il nous ressemble beaucoup vous ne trouvez pas ?
-Ah ah, il fait la taille d’une grenouille, une des plus petites bêtes ! rigola bêtement le petit garçon qui paraissait idiot. Il vaut rien, autant le jeter dans les toilettes, ou le passer à l’eau, Kévin m’a dit que ça les tuait instantanément !
-Tais toi t’es bête, car y a une autre technique encore mieux ! hurla la fille géante
-Dis toujours ?
-À l’eau de javel, on les jette dans le tube, hop nickel ! se vanta t elle
Le frère rigola, observés d’une air mécontent de leur parents. Je n’aurais jamais cru qu’on aurait pu traiter des humains de cette façon.
Le père me prit dans sa main et me dit d’une façon la plus aimable et gentille possible : ne t’inquiètes pas, je ne te ferai pas de mal, pars vite d’ici, et ne reviens plus, sinon c’est ta vie qui y passe !
Je courus jusqu’à la grande porte de bois, la poussa aidé de la mère géant, et me retrouva dans le couloir.
Je retiendrai de ce bon gros géant et de sa femme, et de la méchanceté sadique de leurs enfants.

Partager...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

CHÂTEAU CENT MILLE

GRATUIT
VOIR