Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE AU SINGE QUI JOUAIT DE LA FLÛTE
LA PIÈCE AU SINGE QUI JOUAIT DE LA FLÛTE

LA PIÈCE AU SINGE QUI JOUAIT DE LA FLÛTE

Leïla#♥ as Leïla#♥

Je ne réfléchissais plus désormais quand je posais ma main sur une nouvelle poignée. Celle ci était couleur or, et la porte faite d’un bois très joli.
Elle s’ouvrit, pour me laisser place pour entrer dans une grande pièce, aux murs faits de terre.
Le sol était en terre battue, sans oublier un plafond haut.
Une jolie mélodie de flute parvint à mes oreilles ; elle était si belle !
Mais d’où pouvait provenir cette mélodie ?

La mélodie de flute s’arrêta. J’entendis alors des respirations venant d’un coin, je m’en approchai alors.
Un singe, à l’air bien triste était là, assis Son regard était rempli de larmes, on voyait sa tristesse qui n’en finirait sûrement jamais.
-Monseigneur, ne me faites point de mal, je vous en supplie.. Non.. commença t-il
-Mais pourquoi voulez-vous que je vous fasse du mal, je suis ici pour vister ce château, non pour vous..
-Je ne vous crois pas ! En êtes-vous sûr ?
-Je le suis, répondis-je
Là nous commençâmes à parler. Il me raconta sa triste histoire.
« ma vie commença il y a de ça quelques années, par ma naissance dans un zoo. Je n’ai jamais voulu naitre là, j’aurais voulu être dans la forêt. Ce zoo était un calvaire de plus en plus, sans parler des visiteurs qui nous jetaient des peaux de bananes.
Une nuit, ou je dormais assez paisiblement, j’entendis des cris, c’était ma mère qui hurlait. J’étais encore petit..
Puis elle disparut à jamais dans la nuit noire. Je mis beaucoup de temps à m’en remettre. On voulait de moi un singe de cirque, qui fasse rire les visiteurs et je n’obéissais pas ; alors on me frappait à coup de fouets, je souffrais atrocement !
Quelques mois plus tard, mes frères à leurs tours disparurent dans des cages en destination de je ne sais où.
Je me retrouvais avec d’autres singe qui eux, obéissaient au pied et à la lettre, comme des soumis. J’étais perdu dans un profond chagrin, on me battait, et j’avais perdu ma famille.
Le temps passa, jusqu’à que plusieurs années après, le jeune gardien de nuit qui n’était pas très futé, avait laissé trainer ses clés à côté de ma petite cage.
Je les saisis, puis partit et là je commençai un très long périple.
J’ai gravit tant de montagnes ! J’ai du traverser une mer, combattu contre des êtres sans doute les plus répugnants. Les humains ».
-J’en suis un. dis-je
-Tous ne sont pas répugnants. Dès que je t’ai vu, j’ai senti dans la lueur de tes yeux que tu es de quelqu’un de bon. Messire. Je te dois beaucoup de respect. ».

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