Leïla#♥ as Leïla#♥
Cette fois ci la porte était transparente. On pouvait y voir derrière de la verdure et de jolies fleurs multicolores tropicales.
J’ouvris la poignée, et me voilà à l’intérieur.
De dedans je voyais encore le couloir, ce qui me rassurait ne sachant pas à quoi je pourrais trouver dans cette.. Serre ? Oui c’était en effet une serre tropicale.
Le plafond était une verrière, je voyais d’ici le ciel bleu, délicatement pommelé de nuages blancs. Étrangement il n’y avait pas de pièces en dessus. C’était sûrement alors un sas.
Je fis quelques pas, sur un sol végétal, bien agréable pour détendre ma voute plantaire.
Je décidai finalement de les retirer, après tout, pourquoi ne pas aérer mes pieds ?
Je n’avais pas vraiment peur de marcher sur un insecte venimeux ou quoi que se soit..
Mes pieds furent plusieurs rencontres avec différentes substances gluantes ou insectes. En me^me temps nous étions dans une serre, cela ne m’étonnait en aucun point, bien loin de là.
Sur des petits panneaux faits d’ardoises, je pouvais lire les noms latins des plantes.
Je vis au loin Gabi, penchée sur une fleur à tendance carnivore.
Je voulus la prévenir du danger, avant qu’elle ne se fasse dévorer tout cru, et qu’il ne reste rien d’elle :
-« Gabi ! C’est moi Leila, fais attention à cette..
Je ne pus finir ma phrase qu’elle avait déjà disparu. J eme dit alors qu’elle avait du partir en courant car je lui avais fait peur ou, elle s’était faite manger par cette plante qui n’inspire en aucun cas confiance.
C’était bien vrai, le long d’une longue tige, était disposées des épines comme des couteaux, et on aurait dit une bouche pour avaler les humains que cette plante avait.
Je n’osais pas m’approcher, même si j’aurais peut être pu à cet instant là sauver la chère Gabi.
Je pris peur tout à coup, ce qui ne m’était pas arrivé depuis mon entrée dans cette pièce.
Surtout par la disparition de Gabi, sous mes pieds sans que je ne puisse m’en rendre compte. Bien étrange phénomène.
Tout à coup, elle ré apparut, dans mon plus grand soulagement et ma plus grande surprise aussi !
-Excuse moi d’avoir disparu, c’est juste que.. commença t-elle
Pourquoi ne finissait-elle pas sa phrase ? Que s’était t-il donc passé ? Je décidai de la questionner jusqu’à qu’elle me réponde franchement.
-Juste que ? Explique moi ce qu’il s’est passé ! insistais-je
Elle fouilla dans son sac bleu ciel, avec pleins de petits badges, logos, et portes clés accrochés dessus.
-Prends ça, me conseilla t-elle en me tendant de sa main pleine de terre, un répulsif
Quelle fut ma peur en voyant inscrit sur le papier collé dessus : Répulsif chassant toutes sortes d’insectes géants.
-Mais ce qui voudrait dire que..
Gabi me prit par l’épaule, avec un regard se perdant dans une petite marre, où je voyais son reflet. Elle était très belle, Gabi.
-Ne t’inquiètes pas, c’est juste de la prévention Leila, dit-elle d’une voix douce
Je me sentis tout à coup ridicule d’avoir pris aussi peur. Jutse de la prévention avait t-elle dit.
Je n’arrivais pas à chasser de ma tête l’image de voir surgir de la serre des armées d’insectes géants, en soif de sang.
Elle m’expliqua alors ce qu’elle venait de découvrir dans cette serre. Gabi avait aussi examiné ses petits habitants, les insectes, qui étaient selon elle sans danger. Disons cela comme ça, on ne sait jamais.
Dans de géantes feuilles vertes, je voyais quelque chose bouger, j’en étais sûre je ne délirais pas.
Je n’osais pas prévenir Gabi qui me parlait des oiseaux venus d’ailleurs.
Je pris mon courage, et lui frappa sur l’épaule.
-Ga.. bi. Il y a un truc qui bouge dans les feuilles là, regarde à droite.. chuchotais-je
Elle s’arrêta alors de me parler de volatiles. Ses yeux bleus me fixaient, je me vis au dedans.
Elle était apeurée, je le sais je n’aurais sans doute pas du lui annoncer la nouvelle.
D’un geste bref, elle sortit un poignard de sa poche. Impressionnant, je n’avais jamais vu Gabi armée.
Puis elle sortit son fameux répulsif, plus méfiante que jamais.
Celle ci s’approcha à pas de loup vers les gantes feuilles qui bougeaient toujours.
Très courageuse, elle souleva les feuilles, elle se retira en hurlant.
-Pars, pars très loin, énorme bête là !!! cria t-elle affolée
Aussi dit aussitôt fait, je partis de mon plus vite possible, et rejoignit Gabi qui avait grimpé à un arbre.
Malin, comment je fais moi pour grimper à l’arbre ? ça, ça devait arriver, je sentais une bête arriver vers moi et j’étais toujours en train de grimper.
Gabi me lança une corde, très bon réflexe de sa part.
Je m’y accrochai, et elle me tira vers le haut de l’arbre.
Je me pris toutes les feuilles, mais j’étais tout de même en haut sain et sauve.
En bas, il y avait un genre de reptile géant. Non, c’était plutpot un lézard géant.
Des troupeaux de géants insectes se postèrent en bas de l’arbre, j’avais si peur qu’ils grimpent !
Gabi elle, ne bougeait pas. Puis elle fouilla dans son sac un vieil os mâché et re mâché.
-Je vais leur lancer ça pour les distraire, pendant ce temps on saute de l’arbre, on va vers la sortie, j’espère que ça va fonctionner sinon on est bonnes pour rester là jusqu’à je ne sais quand, affirma t-elle
Une vraie aventurière, cette Gabi !
Comme elle venait de dire, elle lançai le vieil os, et toutes les bêtes se précipitèrent vers l’objet en question à l’autre bout de la serre.
-Saute ! me lança t-elle
-Quoi sau.. ter ? Mais non je ne peux pas !
J’avais d’ici le vertige, mais sauter me demandait beaucoup trop.
Elle sauta de branche en branche, hésitante je me jetai à l’eau, et nous finîmes par e^tre en bas sur la terre ferme.
Cette fois ci, elle me dit de courir vers la sortie. Sans hésiter je m’y précipitai instinctivement, je ne savais même pas si Gabi me suivait.
J’entendais des pas venant de derrière, ils devaient provenir de Gabi je suppose.
La porte me paraissait loin, mais si proche ne même temps !
-Cours plus vite, allez va y, ils nous suivent ils nous ont rattrapé ! cria t-elle encore plus fort qu’avant
La porte était maintenant devant moi, je la poussai avec rage, et Gabi derrière me suivait toujours.
Elle claqua la porte de la serre, avec une patte géante qui dépassait..