un gars… as un gars…
Carnet de Quelqu’un.
Pièce n°28.
Nous nous sommes donc retrouvés à plat-ventre par terre, mon sac et la hache du PCB partis en voltigeant devant nous. Nous nous relevions donc difficilement (non sans entendre craquer certains de nos os) et observèrent… l’inobservable.
C’était un noir complet qui nous encerclait. Une sorte d’épais brouillard très foncé, qui donnaient l’impression étrange d’avoir la tête dans un mauvais barbecue (d’ailleurs, il faisait assez chaud). Nous avancions donc assez doucement, et je me demandais ce qui allais encore arriver.
Soudain, il y eu un cri horrifié et je sursautai. Mais ce n’était que mon « habile » PCB qui avait marché sur sa barbe. Je l’aidai à se relever et nous repartîmes dans le noir.
Ne trouvant pas la sortie, je proposai alors de longer les murs, pour être (à peu près) sûr de trouver une sortie. Il me sembla voir le nain acquiescer, mais je ne le sus vraiment que lorsqu’il se plaqua lourdement contre le mur.
J’en fis donc de même (mais moins lourdement) et nous nous mîmes à marcher.
Environ une heure (et quelques jurons contre sa barbe) plus tard, mon PCB cria de nouveau, ce qui me valut un énième sursaut, quoique j’étais habituer maintenant. Après remise en place de mes pauvres tympans, je compris qu’il avait trouvé une porte. Ravi, je me rapprochai de lui, saisit la poignée et ouvrit (non sans marcher malencontreusement sur sa barbe).
