Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE… EUH, EN FAIT C’EST UN ESCALIER…
LA PIÈCE… EUH, EN FAIT C’EST UN ESCALIER…

LA PIÈCE… EUH, EN FAIT C’EST UN ESCALIER…

Cléclé as Cléclé

Je me retrouvais directement sur un carrefour, où deux couloirs se présentaient devant moi et Romain.
– Euh… On prend lequel ? demandais-je penaude.
– On se sépare, me répondit-il simplement.
– Certainement pas ! On ne se retrouvera jamais après !
Il me fixa avec un air surpris, puis :
– C’est à ça que tu ressembles, toi ? car il ne m’avait jamais vu sous ma forme habituelle.
– Oui…
– Bon, passons, si tu ne veux pas qu’on se sépare ont prend l’escalier.
Je le suivais donc dans un grand escalier en pierre avec un bon nombre de paliers. Sur chaque palier, une porte, solidement verrouillée. Il m’y sembla entendre une voix derrière l’une d’elles. J’allais l’écouter quand Romain me tira par la manche.
– Surtout pas, me dit-il sur un ton de reproche.
– Romain, on ne peut pas s’assoir, soupirais-je, juste une minute, je ne sens plus mes jambes…
Il s’arrêta donc, me laissant le temps de me reposer un petit peu en fixant une petite
fenêtre qui m’offrait un paysage magnifique. Le ciel était violacé et on pouvait y voir au loin le soleil qui se couchait. On apercevait aussi des rangées de montagnes imposantes, surmontées de pics enneigés. A ce moment précis, j’aurais donné n’importe quoi pour observer ce paysage magnifique d’en dehors du château, en compagnie de ma mère, mon père et mes petits frères adorables. Ce fut un oiseau qui me frôla la tête qui me tira de ma rêverie. Il étaiy énorme et possédait trois couleurs de plumes différentes ; du rouge ; du orange ; du vert, je n’avais jamais vu pareil spécimen. Malheureusement la stupeur me laissa figée et l’oiseau, avec une grâce sans pareil, se retourna pour m’attaquer. Romain vola è ma rescousse et attrapa le volatile sans qu’il ne puisse réagir. Soumis, il se calma, non sans m’avoir laissé quelques griffures rouges sur le visage et les bras.
– Beau spécimen, remarqua le garçon. Viens, pendant que tu te reposais, j’ai trouvé la porte elle est deux paliers plus haut.
– Et l’oiseau si tu le lâches, il va nous ré attaquer, non ?
– On le garde.

Il trouva je ne sais où, une ficelle et lui attacha le bec. Il le posa en suite sur son épaule et m’expliqua :
– Avec la façon dont je l’ai attrapé tout-à-l’heure, il doit normalement m’être soumis, et il n’y a normalement aucun risque qu’il nous attaque si je lui attache le bec donc, c’est bon.
Et il m’entraîne vers la porte tandis que je m’interrogeais encore une fois sur ses origines et son savoir.

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