Cléclé as cléclé
Après ce vide poser un pied devant l’autre me paraît insurmontable. Mais il y avait autre chose, plein de souvenirs enfouis de ma petite enfance me reviennent, bons et mauvais, je ferme les yeux pour en savourer les meilleurs mais un rictus m’interrompt, sous la pensée d’un désagréable. Puis je réfléchis à ce garçon qui m’avait aidé, je l’avais à peine entrevu, mais qui était-il?
Je passe à autre chose,la pièce rassemblait à un grand, très grand salon dont je vois pas le bout. Puis, un miroir se présente, je l’observe avant de voir mon reflet, je ne capte pas tout de suite, puis je réalise que ma taille avait considérablement diminuée, que j’avais des petites joue joufflues, que mes vêtements ne m’allaient plus et que mon visage avait considérablement changé, bien que je me reconnaissait très bien. »Une cure de jouvence ! » est la première chose à laquelle j’ai pensé. Je trébuche et me retrouve les quatre fers en l’air. Je me redresse difficilement, mais une main se tend vers moi. Je l’attrape puis observe le possesseur de la main en question. C’est le garçon qui m’a sortie de la dernière pièce.
– Bonjour, me lance-t-il, un sourire jovial sur le visage.
– Bon… Bonjour. Il semblait avoir mon âge, enfin mon âge d’avant le cure de jouvence.
– Comment tu t’appelles ?
– Astrid, et toi ?
– Romain ,et toi j’ai cru un moment que tu ne te réveillerais pas. Dis-moi t’as quel âge, petite?
– J’ai dormi ? Et puis, dis pas ça j’ai ton âge!
– Tu me feras pas gober ça, je te préviens!
– Mais je te le jure, réfléchis, on ne m’aurait pas envoyé seule dans ce château à 4 ans et je n’aurais pas des vêtements 3 fois trop grands !!!
– Mouais, après tout pourquoi pas, ce château m’a fait des choses bizarres et je n’ai jamais vu quelqu’un de ton âge parler comme ça.
Ce garçon commençait à m’énerver.
– Comment t’as fait pour m’aider, Romain ?
– Je sais pas j’étais bloqué comme toi jusqu’à ce que t’arrives, là j’ai eu l’impression qu’un danger approchait, et je t’ai poussé vers une porte que j’ai fait apparaître je ne sais comment.
Je fis une grimace sceptique. Puis il me poussa.
– Viens, j’ai trouvé la prochaine porte!
– Non, att…
Trop tard j’avais franchi le seuil de la porte.
