Pièce n°1847
Écrite par Najcha
Dans un entrelacs de lierre, j’aperçois les briques. La demeure s’élance au cœur d’un bois dense, tourelles, margelles, faïences – il y a, dans chaque bas-relief coquet, l’ambition petite bourgeoise de bien présenter. La dentelle blanche des rideaux brodés jette un voile pudique sur ce qui pourrait détonner : intérieur, assortiment de pièces trop ordonnées. Au sol, la poussière même se dépose avec discipline, sous l’œil des araignées qui courbent l’échine. Les pièces s’articulent pesamment, couloirs, tableaux, photos ; mille fenêtres de mémoire, pensées pour l’inconscient avide de renouveau.
Ici siffle le Silence qui circule sans un souffle.
Je frissonne et m’éclipse.
Cette pièce a été écrite lors d’un atelier d’écriture poétique proposé par l’association Escale des Lettres.
Oh, après le théâtre, la poésie ? C’est trop intéressant cette diversité des genres. Et j’ai beaucoup aimé les différentes idées liées au fait de personnifier la maison, surtout celle avec l’ambition de paraitre petite bourgeoise.
Oui non mais on pourrait dire que je suis dispersée… 😀
Le Château compte un ou deux poèmes versifiés, j’avoue que j’adorerais voir ce style se développer ! Il y a un tel potentiel de poésie épique, ou même de poésie romantique contemplative…