herbe folle as herbe folle
Je me retrouve propulsé dans une nouvelle pièce.
Ici, ni chambre, ni salon ou encore salle à manger.
C’est un arbre gigantesque qui trône au milieu de cette pièce.
A ma grande surprise, il était entièrement recouvert de phrases.
Je m’approche pour lire une de ces inscriptions.
« N’oublie jamais que la mort,
N’est qu’une issue du sort,
Et que ta vie ne tient,
Qu’à ton courage et tes mains. » annonçait la première.
Mon envie de faire demi-tour n’avais jamais été aussi forte. Je tournais les talons aussi vite pour ouvrir la porte.
Qui ,malheureusement , tenait à rester close.
Elle était verrouillée.
Je m’assis dans un coin pour résumer la situation.
J’était enfermé dans une pièce sans fenêtres;
la porte était fermée à clé.
Ne restait plus qu’une issue : l’arbre.
J’entrepris d’y grimper.
De temps à autre, des singes venus de nulle part essayaient de me déloger.
Mais moi, je tenait à la vie et me cramponnais à l’arbre de toute mes forces.
J’eu le temps de voir que les phrases étaient toutes des poésies sur des thèmes variés.
On passait aisément des oranges aux vaches comme des cow-boys aux radios-réveils.
Et l’arbre continuait de monter inexorablement.
Je n’en pouvait plus.
Cela devait faire deux bonnes heures que je grimpais quand j’aperçus le sommet.
Il s’ouvrait à l’air libre. J’était sur les remparts du château, en haut du donjon.