Jad de Salicande as Jad de Salicande
La détermination dura jusqu’à ce que je ferme la porte et que je me retrouve dans la pénombre. Une fois habitué à l’obscurité, je remarquai que j’étais dans un long couloir, et que je pouvais voir au fond deux portes : une à droite et une à gauche.
Enfin une pièce tranquille. Il est vrai que je n’aimais pas les ténèbres, car toujours je m’imaginais des histoires horribles. Je m’avançais donc prudemment, quand je sentis une espèce de tissu me frôler. Aussitôt j’entendis un rire à me glacer le sang : « Hihihihihi ! ».
Je commençai à sentir de plus en plus de tissus qui me touchaient, et les rires résonnaient de plus en plus. La faible lumière rassurante des portes ne m’atteignaient presque plus. J’eus à peine fait dix pas que je trébuchai et m’étalait de tout mon long. Aussitôt ces « ombres » tournoyèrent autour de moi, avec leur rire horrible qui me faisait mal aux oreilles, me terrorisait au plus haut point. Les faibles lumières des portes disparurent de mon champ de vision, et c’est à ce moment-là que je me recroquevillai pour attendre de l’aide.
Dix minutes s’écoulèrent, mais les ombres continuait à me torturer, en faisait éveiller en moins les souvenirs les plus malheureux. J’allais commencer à pleurer, quand un sentiment de révolte s’empara de moi. Je n’allais tout de même pas me laisser torturer par des êtres à peine visible ! Je n’allais tout de même pas baisser les bras au premier obstacle ! Je réussis à prendre le souvenir le plus heureux de toute ma vie, et courut jusqu’à la porte de gauche, laissant ainsi les ombres dans les ténèbres.
