Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE OÙ, D’UNE PART, IL Y A EU PLEIN D’EXPLORATEURS, ET EN PLUS, UN GRAND MÉCHANT (ET OÙ J’AI ÉLABORÉ UNE SUPER TECHNIQUE DE COMBAT)
LA PIÈCE OÙ, D’UNE PART, IL Y A EU PLEIN D’EXPLORATEURS, ET EN PLUS, UN GRAND MÉCHANT (ET OÙ J’AI ÉLABORÉ UNE SUPER TECHNIQUE DE COMBAT)

LA PIÈCE OÙ, D’UNE PART, IL Y A EU PLEIN D’EXPLORATEURS, ET EN PLUS, UN GRAND MÉCHANT (ET OÙ J’AI ÉLABORÉ UNE SUPER TECHNIQUE DE COMBAT)

le petit grand nain as le petit grand nain

(Appelée aussi La 500ème pièce vue par un nain (assez petit pour un nain, d’ailleurs (mais quand même assez grand (un petit grand nain, en somme))))

Bon. Cette pièce était vaste, il y avait des fauteuils à a taille (ce n’est pourtant pas courant), et des gens amicaux. Mais je ne me remettais toujours pas de ma chute. Surtout que j’avais bien failli écraser quelqu’un de bien plus petit que moi, ce qui constituait chez les nains un véritable outrage : par principe, on n’écrase pas un plus petit que soi.
Donc, pendant que l’esprit et la lilliputienne expliquaient tout aux nouveaux arrivants, Un gars et moi nous assîmes devant une table et commencèrent à manger. Je me tournai vers lui et lui demandai :
– Qu’est-ce que tu penses de tout ça ?
– Je pense que de toute façon, si le Château avait voulu nous tuer, nous serions déjà morts.
– Rappelle-toi quand même qu’à chaque fois qu’il a envoyé des gens pour nous éliminer, ils ont failli ! Aucun n’a réussi à nous tuer, et pourtant on a eu affaire à des robots réputés invincibles, des monstres en tout genre, des gobelins et des orques, et même des gens comme le grand petit nain. À mon avis, il en a marre qu’ils échouent à chaque fois. Ces explorateurs-là ont dû lui donner du fil à retordre, je pense… Tu imagines, trouver le moyen de tuer un esprit ou une fille capable de se transformer en louve ?
– C’est vrai, répondit-il. Mais s’il vient en personne, ce serait encore pire…

Nous mîmes fin à notre aparté lorsque La chatte qui pêche nous présenta aux nouveaux venus. Quelques minutes après, les derniers explorateurs étaient arrivés.
C’est à ce moment-là que commencèrent les choses que nous redoutions, Un gars et moi. Un violent tremblement secoua le sol. Ayant l’habitude de ce genre de tremblements de terre, fréquents dans les cavernes, je réussis à me maintenir debout. Tandis que les murs menaçaient de s’effondrer, je vis une silhouette apparaître au milieu de la poussière. Un moment, je cru que c’était le GDIR, mais le seul point commun entre les deux était le long manteau noir.
Je reculai d’un pas devant cet homme à la stature si imposante. Je saisis ma hache tandis que les autres se relevaient. Voyant que j’étais déjà debout, il se tourna vers moi et fit valdinguer ma hache derrière moi. Tandis qu’il commençait son monologue, je reculai discrètement, tâtonnant à la recherche de mon arme.
Je la sentis enfin dans ma main. Je me tournai, prêt à me battre, juste à temps pour voir Louvelo lancer sa transformation. En deux secondes, elle se précipita sur l’homme, dont je venais de réaliser que je connaissais la voix : c’était celle que j’avais entendu lorsque j’étais prisonnier du Ch…
Le Château. Nous faisions face au Château.
C’est sur ces réflexions que je lui balançais un grand coup de hache dans son tibia. L’arme rebondit pourtant sur sa jambe, mais je réussis à la conserver. Je continuai à tenter de le faire tomber en visant les jambes, et revenait dès qu’il me repoussait. Mais obstiné par ses jambes, je ne réalisai qu’il avait grandi que quand il me projeta en arrière simplement avec le bout du pied.
Le géant qui nous faisait face nous regarda d’un ai méprisant. Nous nous regardâmes, et d’un commun accord…
…relancèrent l’assaut. J’avais constaté l’efficacité de ma hache contre les jambes du géant, c’est pourquoi mon premier réflexe fut de ne pas savoir quoi faire. Je ne pouvais pas atteindre plus haut que ses jambes…
Heureusement, le géant, qui commençait à lancer des pierres partout, en fit tomber une devant lui pour se protéger d’une attaque de je ne sais qui. Je saisis l’occasion pour grimper sur ce promontoire improvisé, et je pus enfin affronter l’adversaire de plus haut. Les pierres étant vraiment hautes, j’atteignais son ventre. Il ne se souciait pas trop de moi, jusqu’à ce que je lui porte un coup si près de son cœur qu’il en hoqueta de surprise.

En fait, ma hache ne lui avait rien fait du tout. Ce qui l’avait surpris, c’était La chatte qui pêche atterrissant sur sa tête. Quelques secondes après, il hurlait de douleur et tombait en arrière, gêné par MissJuliette94. J’en avais profité pour déchirer une bande de tissu d’un des fauteuils et m’en servir comme d’une corde pour le déséquilibrer.
Je poussai un cri de victoire, comme tous mes alliés. Seulement, ce n’était pas fini.

Il se releva, lança une énième provocation et se métamorphosa. Une nuée de plumes et de griffes se précipitèrent sur nous, immédiatement remplacée par un torrent d’eau sombre.
À la tempête, je m’envolai. Mais aux aigles, j’avais ramassé ma hache. Les aigles étaient assez semblables à ceux que j’avais affrontés avant ma rencontre avec le GDIR, et j’en avais éliminé des plus coriaces. Trois tombèrent sous ma hache, mais d’autres arrivaient derrière. Je me retournai rapidement pour les éliminer, et, emporté par mon élan et ma hache, je fis trois tours sur moi-même.
Coup de génie. C’était parti. Je me mis à tourner le plus vite possible sur moi-même avec ma hache. Puis les aigles succédèrent à des sables mouvants, et mon mouvement ne fit qu’aggraver ma situation. Quand une série de gobelins arriva, par contre, je me fis très utile. Une dizaine des mosntres succombèrent devant moi, et je réussis à dévier une flèche destinée à Leeko, qui traversa son corps sans faire de dommages. Je devins un fardeau quand la foudre frappa le sommet de ma hache. Je poursuivis pourtant ma rotation, mais…

Après le passage « cris très fort dans les oreilles », j’entendis un cri, venant cette fois non pas d’un piège du Château mais de La chatte qui pêche. Je mis quelques secondes avant de comprendre ce qu’elle disait, occupé que j’étais à essayer de me maintenir la tête hors de l’eau qui venait d’envahir la pièce. La première chose que j’entendis fut « aigles ! », et mon premier réflexe fut de me lever d’un bond et de taillader l’air de mon arme, tandis que les autres se baissaient. Quelqu’un hurla « rivière », et tout le monde se retrouva plus ou moins désemparé. Mais quand arriva l’eau, je vis que le niveau baissait incroyablement rapidement. Je regardai autour de moi, et vit les autres percer trous sur trous dans le plancher.
« Sable ! »
Je me précipitai sur un fauteuil, avant de sauter contre un mur.
« Éclair ! »
Sans réfléchir, je plantai violemment ma hache dans le plancher, avant de me rejeter en arrière. Sans surprise, un éclair atterrit à l’emplacement de mon arme. J’en sortis une autre, plus petite.
« Gobelins ! »
Je souris, et éliminai les quatre monstres les plus proches de moi.
« Tornade ! »
Je me cramponnai à une table.
Trois autres pièges se succédèrent, avec plus de lenteur, ce qui me permit d’opérer un véritable carnage chez les harpies à leur passage. Quand, enfin, le Château s’arrêta, il eut un regard vers moi, et j’entendis nettement dans ma tête :
« Toi, le nain, je n’en ai pas fini avec toi. Je t’envoie quelqu’un que tu ne pourras pas vaincre. »
Puis, au moment où je lui lançai ma hache, il disparut, sous les yeux de douze personnes prêtes à le tuer.
J’eus le temps d’apercevoir un éclair doré frôler son visage, et compris qu’il s’agissait de l’épée d’Un gars. Ma hache retomba sur le sol.

Le moment de la séparation était venu. Nous décidâmes de ne pas prendre d’autres aventuriers avec nous, le risque qu’ils auraient couru à nous suivre aurait été trop grand (j’avais déjà assez peu d’espoir quant à ma survie prochaine, le Château m’en voulait trop…).
J’observai avec une nostalgie empreinte de tristesse les autres explorateurs qui faisaient du roller et jouaient insoucieusement, jusqu’à ce que Leeko, couverte du bandage qu’on lui avait appliqué après sa blessure, me fasse signe de venir et que Un gars passe devant moi à toute allure. Je décidai de me détendre un peu avant de repartir.
Je finis par m’écraser contre une porte.
Peu de temps après, Un gars m’apostropha :
– Eh bien, c’était pas mal ta petite technique.
– Merci. Mais on est loin d’en avoir terminé, répondis-je.
– Peut-être… Tu m’as vu lancer l’épée dorée ?
– Oui, joli coup, dommage que tu l’ai raté.
– Je n’en suis pas si sûr. L’incarnation du château a disparu.
– … Et ?
– Mon épée aussi. »
Nous repartîmes, plus inquiets qu’à notre entrée, mais tout de même soulagés de voir que nous n’étions pas seuls à affronter le Château, et, surtout, avec l’espoir que le Château soit plus gravement blessé que ne le pensaient les autres explorateurs.

Partager...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

CHÂTEAU CENT MILLE

GRATUIT
VOIR