Jad de Salicande as Jad de Salicande
Un souffle d’air. A ma droite.
SCHIOUUUUU…
A ma gauche cette fois-ci. Des voiles noirs cachaient la faible lumière qu’émettait le panneau : « sortie de secours » au-dessus de la porte de droite.
Dès que j’étais rentré dans cette pièce simple (composé d’un canapé et d’une table basse), la lumière s’était éteinte. J’avais juste eu le temps de voir deux portes : une à droite, et une à gauche.
Je n’avais osé lancer le sortilège de luminosité (c’est pas « lumos », comme certains pourraient le penser, je n’utilise pas des baguettes en bois pour utiliser mes (faibles) pouvoirs, moi) alors maintenant, je me fiais à mon ouïe.
Jusque-là, pas de problème. J’avais déjà fait deux pas vers la porte de droite, et il devait m’en rester encore environ une petite dizaine. Ça allait.
SCHIOUUUUU… Les voiles noirs dansaient encore devant mes yeux.
Flashback. Ma troisième pièce. Ce couloir. Ces ombres.
La peur m’envahit alors.
« Calme-toi, pensais-je, respire, pfouuuu, une, deux, pfouuu. »
Mon rythme cardiaque redescendit vers des eaux plus calmes, et j’avançais encore de quelques pas. Trois, quatre, cinq. La moitié du chemin. C’était déjà ça.
Je me disais alors que c’était bizarre d’avoir mis autant de temps à « flashbacker ». C’est vrai, un épisode comme celui-ci, ça reste dans la mémoire. Je n’eus pas le temps de penser plus : un voile noire me toucha, et je tombai au sol.
SCHIOUUU… SCHIOUUUU…
« Elles » se rapprochaient. Pas de temps à perdre ! Il fallait utiliser un sort. Oui, mais lequel ? Téléportation. Un peu dur, mais faisable. Je me concentrai sur la porte de droite, puis au dernier moment, sur celle de gauche.
« PAG-AALIS ! ».
Je faillis me prendre la porte, mais par un souple virage de la tête, je pus éviter l’abrutissement et j’ouvris la porte.
Le Maître aurait été fier de moi.