Pièce n°524
Écrite par Jad de Salicande
Explorée par Jad de Salicande
En compagnie de Analayann & Ombre
Fait partie de la saga << < Chutes prophéties et assimilées > >>
Nous traversâmes le mur, et nous arrivâmes dans une étrange pièce, baignée d’une légère brume marron. Devant moi, des livres. Si mon intuition était bonne, je pourrais trouver un moyen de guérir l’Hyppophobique. Je dis à mes deux compagnons que je regardais les livres, et ils en profitèrent pour reposer leurs jambes sur un canapé en cuir. Ils étaient sur ma droite, derrière une étagère. Je trouvais au bout de quelques minutes le livre que je cherchais, et je pu lire le paragraphe concernant :
L’infection du poison de Norobu, venant de l’ile de même nom, se propage lentement vers le cerveau, puis détruit les terminaisons nerveuses intellectuelles du cerveau. A trop forte dose, cela détruit le cerveau tout court.
Je jetai un coup d’œil à travers les livres pour voir l’Ombre et la fille discuter ; je voyais le poison qui suintait et continuait son ascension sur la peau vers le crâne : les marbrures noires atteignaient presque la tempe. Je me dis qu’il fallait absolument trouver un remède.
Il faut que la patiente ingère pendant deux jours, toutes les deux heures, une tisane de feuilles de Lamandrier, ainsi, le poison se déplacera vers l’estomac pour que le patient le digère et l’élimine.
Huuuum… Je pouvais téléporter des feuilles de Lamandrier jusqu’ici, (en espérant que ça ne provienne pas de trop loin), et cette pièce semblait contenir tous les éléments nécessaires pour la cuisiner. Je me dirigeai alors vers mes compagnons pour leur faire part de cette excellente nouvelle, quand tout à coup, une voix retentit :
« Qui ose souiller mon laboratoire ? »
Une ombre trapue se dirigeait vers nous. Devant la porte, se tenait maintenant un vieil homme usé, habillé d’un manteau en cuir marron élimé, avec de minuscules lunettes et une grosse calvitie. Il devait faire moins d’un mètre cinquante. Il tenait dans sa main un grimoire.
« Alors comme ça, on essaye de déranger un alchimiste ? Je vais d’abord vous poser une énigme, pour voir si vous avez l’intelligence requise pour parler, puis vous me direz qui vous êtes et que faites-vous ici. »
Ce qui m’étonnait, c’est que l’alchimiste ne s’étonnait pas de parler à une Ombre. Je regardai mes compagnons, et je vis que l’Amnésique était trop faible pour se lever. Nous avions besoin de son aide.
« Voici l’énigme :
Combien de fois peut-on soustraire 6 de 36 ? »
J’étais habitué aux énigmes depuis mon arrivée au château, pourtant l’Ombre répondit très calmement :
-« Une seule fois. Après on ne soustrait plus de 36, mais de 30.
-Bien. J’ai deviné votre problème et je peux vous aider. »
Il pris des feuilles de Lamandrier et commença à préparer les tisanes, et avant que je ne puisse féliciter l’Ombre, il donna les réserves de tisanes froides puis dit :
-« Faites attention à l’épée. Son pouvoir est maléfique. »
Nous partîmes de cette pièce seulement dix minutes après y être rentrés.