Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DU MAÎTRE DES ROBOTS
LA PIÈCE DU MAÎTRE DES ROBOTS

LA PIÈCE DU MAÎTRE DES ROBOTS

un gars… as un gars…

Carnet de Quelqu’un.
Pièce n° 38.

La porte se referma d’elle même, et la voix rauque de celui qui devait être le maître du GRID… du RIDS… Ça aussi je l’ai oublié…

« Soyez les bienvenus ici, amis. »

Sitôt ces paroles prononcées, Vic se tourna vers nous, et chuchota :

« Je ne peux pas rester, j’ai un passé trop tumultueux avec ce Maître.
– Comment ça CE maître ?, s’étonna le petit grand nain.
– Il vous expliquera également, mais je ne peux rester sans attiser sa colère. »

Et il disparut. Je soufflai :

« Attiser… Comme on attiserai le feu… »

Puis nous nous mîmes à avancer.

Le Maître était debout devant une table en verre. Il était imposant, et semblait concentrer une force incroyable. Sa peau était presque aussi grise que celle des différents robots que nous avions pu croiser. Ses yeux d’une couleur variant entre le rouge et le vert obligeaient presque à baisser les nôtres, mais nous soutinrent son regard tant bien que mal.
Son dos était recouvert d’une étoffe rouge et l’un de ses bras était marqué d’un symbole semblable à une rune.

Il nous regarda comme pour évaluer nos compétences, puis déclara fortement :

« Je vois, deux aventuriers d’un courage extraordinaire, issus presque entièrement d’une des prophéties sacrées de nos pièces cachées, seraient en vadrouille dans le Château.
Mais au fond… Est-ce bien vous ?
– Ma foi, monsieur… hum… Maître, tentais-je, nous sommes…
– Pas la peine d’en dire plus, coupa-t-il, vous allez procéder au test, posez vos mains ici ».

Il désigna la table. Mon ami le PGN voulu dire quelque chose mais les mots restèrent coincés dans sa bouche.

Nous posâmes nos mains et une sensation de picotement nous parcourut le corps.
Le Maître me désigna :

« Vous, êtes vous déjà venu dans le château ? Cette fois ci est-elle bien la deuxième? »

Mon ami fronça les sourcils, puis me regarda complètement déboussolé.

« Mais tu m’avais…, commença-t-il.
– Taisez-vous, c’est lui qui dois répondre, coupa de nouveau le Maître ».

J’étais coincé. J’allais devoir répondre, à une question que je repoussai depuis des années.
Mais la vérité me semblait obligatoire, et les picotements s’intensifiaient en attente de ma réponse.
Alors je répondis :

« Oui. »

Le petit grand nain ferma les yeux, et se mordit la lèvre. Je crois qu’il espérait tout sauf cette réponse.

Les picotements s’arrêtèrent, et nous pûmes décoller nos mains. Je tombais à terre, sous deux regards complètement différents.

Le Maître semblait euphorique, je devais être quelqu’un d’important, et le petit grand nain aussi. Mais celui-ci m’implorait de loin, m’implorait de lui dire que tout ceci n’était qu’une blague.
Mais non.

Je me relevais, et me plaçais un peu en recul. J’écoutais de loin le Maître expliquer à mon ami dépité qu’il y avait dans ce château 4 Maîtres. Le Maître des Glaces, le Maître Prophète et lui, le Maître des Robots, ces trois là œuvrant contre le quatrième, le Château lui même.

Il lui expliqua aussi que nous avions un rôle important, mais que le mien pouvait être corrompu si je ne trouvais pas une manière de stopper mes troubles de mémoire. Seulement, d’après lui, nous étions tellement liés que si je mourrais, mon ami mourrait aussi.

À cette annonce, le petit grand nain se tourna vers moi, sécha une larme, et me sourit. Je lui rendis comme je le pus.

Le Maître des Robots annonça qu’il était tant de partir et de trouver le Maître Prophète, mais se serait une tâche difficile car celui-ci changeait souvent de place dans le Château. Le petit grand nain me pris la main, et le Maître ici présent ouvrit une trappe magique censée nous mener au dernier repère du Prophète.

En nous glissant dedans, le Maître des Robots que j’appellerais plus tard le Révélateur, nous dit :

« La pièce que vous aviez est entre de bonnes mains, ils serait mieux que vous ne la cherchiez pas pour le moment. »

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